Notre pédiatre Arnault Pfersdorff nous explique ce que signifient les niveaux de maternité.
La classification des maternités sert à orienter les femmes vers le niveau qui lui semble adapté à sa situation, en fonction des risques établis durant la grossesse. Cette classification fait partie des deux critères primordiaux dans le choix d’une maternité, avec la proximité du domicile.
Il s’agit de 43% des maternités. Elles accueillent les futures mamans dont la grossesse et l’accouchement ne présentent, à priori, aucun risque. C’est-à-dire la grande majorité. Il faut que le terme de la grossesse soit au moins de 37 semaines d’aménorrhée, sinon une mutation vers un autre niveau sera envisagée.
45% des maternités. Elles possèdent un service de néonatalogie sur place. Elles peuvent accueillir des prématurés à partir de 33-34 semaines d’aménorrhée.
Il existe ensuite 2 sous niveaux aux maternités de niveau 2 :
12% des maternités. Ils accueillent les prématurés en dessous de 33 semaines d’aménorrhée et possèdent un service de réanimation. Elles prennent en charge les grossesses à haut risque, permettent aussi la réanimation des adultes et peuvent s’occuper de nouveaux-nés en situation de détresse grave.
La présence du pédiatre est proportionnelle au niveau de la maternité. À peu près 10 à 12% des naissances nécessitent qu’un pédiatre soit déjà là lors du travail ou de l’accouchement.
Toute maternité est apte à gérer un accouchement en urgence, simplement, si cela est nécessaire, la mère et l’enfant pourront être transféré vers une maternité d’un niveau supérieur. Par exemple, les maternités de niveau 1 doivent pouvoir prendre en charge dans l’immédiat un enfant en détresse néonatale avant qu’il soit transféré dans une maternité de niveau 2 ou 3.