Le docteur Arnault Pfersdorff nous éclaire sur la dysplasie, qui toucherait 6 enfants sur 1000 naissances et peut avoir de sérieuses conséquences si elle n’est pas détectée tôt.
Dès la naissance du bébé, le pédiatre va examiner ses hanches pour détecter une éventuelle luxation :
Elles sont diverses comme le rappelle Arnault Pfersdorff, mais certaines caractéristiques peuvent favoriser la dysplasie :
Examen clinique
Pour rechercher la dysplasie il faut réaliser une manœuvre au premier ou au deuxième jour de l’enfant et la réitérer au troisième jour. Le docteur Pfersdorff nous décrit la manipulation :
« Je mets la main derrière et je vais empaumer la hanche puis la faire pivoter. On va alors la mettre complètement en arrière en poussant à l’intérieur. Ensuite on effectue un système de rotation pour voir si la hanche se luxe. Si on entend un craquement, ou si on n’arrive pas à ouvrir les hanches de la même façon des 2 côtés, ça va être un signe et on va alors faire une échographie entre 1 et 3 mois. Elle va permettre de repérer précocement des problèmes de luxation ou de dysplasie et faire ce qu’il faut. Ensuite à 3 mois le bébé va avoir une radio (NDLR : examen que l’on ne peut pas réaliser avant cet âge pour bien voir les os). »
La dysplasie de hanche touche environ 6 enfants sur 1000 grossesses indique le spécialiste. Les filles sont plus touchées par la luxation de hanche : 80 % de filles contre 20 % de garçons, selon le docteur Pfersdorff. C’est une pathologie peu fréquente mais il faut qu’elle soit dépistée tôt. En effet, 40 % des personnes de moins de 50 ans opérés pour une prothèse sont des adultes chez qui la luxation de hanche n'avait pas été dépistée :
« Si on dépiste tôt la dysplasie on va pouvoir faire un traitement simplement orthopédique avec un emmaillotage au carré qui permettra que les choses ne se compliquent. »
Il existe différents autre traitements :
Tous ces traitements doivent avoir été validés et conseillés par un spécialiste.