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« Protège ta fertilité » : une campagne de sensibilisation pour les 18-24 ans

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Publié le 04.11.2020 à 10h24 
(mis à jour le 04.11.2020 à 16h07)

Du 9 au 15 novembre 2020 se tient la semaine de sensibilisation à l’infertilité. L’occasion pour le collectif BAMP d’apprendre aux jeunes à prendre soin de leur fertilité dès le plus jeune âge.

Le collectif BAMP s’est donné pour mission de sensibiliser l’opinion public sur les problématiques de fertilité et d’infertilité. Et cela commence dès le plus jeune âge ! Virginie Rio, présidente et co-fondatrice du BAMP explique à LMDM comment, dès l’adolescence, on peut réussir à prendre soin de sa fertilité même si l’idée de concevoir un enfant est très lointaine.

LMDM – Quand est-ce que les couples ou personnes désireuses d’enfant commencent à se renseigner sur leur fertilité ?

Virginie Rio - On s’inquiète de sa fertilité au moment où l’on désire des enfants et l’on s’aperçoit alors que ça ne fonctionne pas. Et à ce moment-là, c’est trop tard.

Quel est l’objectif de la campagne « Protège ta fertilité » ?

L’objectif de la campagne « Protège ta fertilité » est d’informer les 18-24 ans sur tous les risques potentiels qui menacent la fertilité. C’est important pour nous d’informer les jeunes aujourd’hui pour préserver leur fertilité dans 10 ans.

Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de la fertilité actuellement ?

Les études montrent qu’en 30 ans la quantité et la qualité du sperme des hommes a chuté de façon drastique. Chez les femmes, nous sommes confrontés à des jeunes femmes qui sont en insuffisance ovarienne de plus en plus tôt.

Comment réussir à préserver sa fertilité alors ?

La bonne nouvelle c’est que l’on peut prendre soin de sa fertilité en agissant au niveau individuel sur son alimentation, son activité physique, sur les produits d’hygiène que l’on va utiliser à la maison. Il est donc possible de préserver son capital fertilité et c’est important de le savoir. Notre objectif est que cette question de la fertilité et de l’infertilité soit diffusée le plus largement possible et qu’une vraie politique de santé publique soit mise en place sur ce thème-là.

La rédaction de La Maison des Maternelles