Dr Véronique Bied Damon, gynécologue, répond à nos questions.
Dr Véronique Bied Damon - Pour rappel, le sexe du futur bébé est déterminé par le spermatozoïde. L’ovule (X) est fécondé par un spermatozoïde mâle (Y) ou femelle (X).
Scientifiquement, c’est difficile de dire que c’est vrai : à priori, non. Par contre, on pourrait dire qu’il y a un « terrain » qui fait qu’on est prédisposé à avoir plus facilement des filles ou des garçons.
Cette croyance part du principe que le spermatozoïde X (femelle) est plus lourd (car le chromosome X est plus lourd) donc plus lent, mais aussi : plus résistant. Théoriquement, le X va survivre plus longtemps. Par contre, si on cible le jour de l’ovulation, le Y étant plus rapide, il va aller droit au but. Mais il survit moins longtemps. Donc si on trop loin de l’ovulation, le Y est censé s’être épuisé avant. Ce n’est pas du tout du 100% -je rappelle que dans une éjaculation il y a environ 100 millions de spermatozoïdes. Mais on va dire que si l’on veut une fille, il faut mieux avoir un rapport un petit peu décalé de l’ovulation.
Le sexe ratio dans le monde n’est pas tout à fait de 50/50, mais légèrement en faveur des garçons. Il nait dans le monde un peu plus de garçons, mais de façon non-significative : environ 106 garçons pour 100 filles.
Le régime agirait sur le PH du corps. Donc, on peut penser qu’avec une alimentation qui va acidifier ou au contraire, alcaliniser l’organise, on va favoriser plutôt les spermatozoïdes X ou Y. On part du principe que le Y (masculin) est plus fragile, donc il est plus fragile à l’acidité. Pour un garçon, on favorisera donc un régime dit « basique » alors que pour une fille, on préférera un régime « acide ». « Ces régimes existent depuis longtemps, sans que rien ne soit vraiment prouvé. Dans les méthodes naturelles, c’est tout de même celle qui semble la plus pertinente aujourd’hui. Attention, il ne faut pas faire ces régimes sans avoir un suivi et de façon draconienne.