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Les tests salivaires débutent ce lundi dans les écoles maternelles et élémentaires de la zone C

Le gouvernement veut un dépistage massif des élèves afin d'éviter une fermeture des écoles. 300 000 tests salivaires par semaine seront réalisés d'ici mi-mars, a promis jeudi Jean Castex.

Les vacances d'hiver se terminent pour les élèves de la zone C (Paris, Créteil, Montpellier, Versailles et Toulouse). 8 millions d'enfants vont retrouver ce lundi le chemin de l'école, alors que 20 départements viennent d'être placés en surveillance renforcée, pour cause de taux d'incidence élevé, d'une part de variants supérieure à 50 %, d'une pression hospitalière critique et d'une circulation virale qui grimpe.

Pour casser les chaînes de contamination au Covid-19 dans les écoles, le gouvernement compte sur la campagne de tests salivaires qui débute ce lundi 1er mars dans les écoles maternelles et élémentaires. La Haute Autorité de santé (HAS) a en effet donné son feu vert pour ces tests sur les personnes sans symptômes, "moins intrusifs" que les tests PCR. Ces tests consistent à cracher simplement dans un tube, ensuite transmis au laboratoire.

Selon le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, "entre 50 000 et 80 000" tests salivaires devaient être réalisés dès cette semaine. 

Inquiétude chez les enseignants 

Une note à l'intention d'un directeur d'école, publiée sur les Twitter, est venue semer le trouble chez les enseignants. Cette "notice pour l'organisation du recueil salivaire" indique que le personnel enseignant pourra être formé en vue de superviser les prélèvements salivaires sur les élèves. "Ces prélèvements sont à faire par les personnels de l'école qui seront dotés d'équipements de protection individuel (...) Autant que possible une infirmière scolaire sera en appui de cette campagne", stipule le document.

Dans une lettre adressée au ministre Jean-Michel Blanquer, le Snuipp-FSU, Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC, écrit :

"Les modalités de mise en œuvre de ces tests divergent donc d’un département à l’autre, tant au niveau du choix des écoles que dans leur réalisation. Les enseignantes et les enseignants des écoles pourraient en effet se substituer aux personnels des laboratoires médicaux et faire passer eux-mêmes ces tests aux élèves. Nous dénonçons vigoureusement cette éventualité où les personnels des écoles seraient donc encore livrés à eux-mêmes pour prévenir la pandémie dans les écoles. Les enseignant-es ne sont ni des infirmier-es, ni des personnels de laboratoire."

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