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Les salariés arrêtés pour garde d’enfant vont passer en chômage partiel dès le 1er Mai

Si le gouvernement a annoncé la reprise progressive de l’école à partir du 11 mai, les arrêts maladies pour la garde des enfants ne seront pas étendus au-delà du 1er mai. 

Mis en place depuis la fermeture des établissements scolaires, l’arrêt pour garde d’enfants permettaient aux parents qui n’avaient pas d’autre solution de garde, d’arrêter de travailler tout en restant indemnisés à hauteur de 90% de leur salaire. 

Ces mesures qui concernaient les parents d’enfants de moins de 16 ans prendront fin le 30 avril. Selon le communiqué de presse du Ministère du Travail, les salariés concernés basculeront sur un régime de chômage partiel :

« À partir du 1er mai, les salariés en arrêt de travail pour ces motifs seront placés en activité partielle et percevront une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net. Ces montants seront portés à 100 % du salaire pour les salariés rémunérés au niveau du SMIC. Cette indemnité sera versée au salarié à l’échéance normale de paie par l’entreprise, qui se fera intégralement rembourser par l’État dans les mêmes conditions que le reste de l’activité partielle. »

Pas d’extension annoncée jusqu’à la réouverture des écoles 

La réouverture des écoles ne devant pas avoir lieu avant le 11 mai et devant s’organiser sur plusieurs semaines jusqu’au 25, c’est plusieurs milliers de parents qui seront donc concernés par ce basculement de l’arrêt maladie vers le chômage partiel. 

Le chômage partiel pourra être mis en place dès le 1er mai, quel que soit la date et le jour de l’arrêt de travail et pour toute la durée de maintien à domicile du salarié et de son enfant. 

Le Ministère du Travail a par ailleurs expliqué que ces mesures empêchaient une réduction trop importante des indemnités perçues par les salariés : 

« Cette mesure permet d’éviter une réduction de l’indemnisation des personnes concernées : sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple. »

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