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La détresse psychosociale reconnue comme motif pour des demandes tardives d’IVG

Le ministre de la santé Olivier Véran a indiqué dans un courrier que la détresse psychosociale serait retenue pour une demande tardive d’interruption volontaire de grossesse.

Dans un courrier consulté par Franceinfo, le Ministre de la santé assouplit les conditions d’accès à l’avortement. En effet, il indique aux médecins que la détresse psychosociale pourra être un motif de recours tardif, c’est-à-dire au-delà de 12 semaines, à l’IVG par aspiration. Cette détresse sera reconnue comme motif si elle met en péril la santé de la mère.  

Il s’agit selon lui de s’assurer que « toutes les femmes puissent trouver une solution d’accès à l’IVG pendant cette période ». C’est un moyen de répondre aux associations telles que le planning familial qui s’inquiétaient de la menace que représente le confinement pour l’accès à l’IVG. Alors que plusieurs d’entre elles réclament un allongement des délais de 14 à 16 semaines d’aménorrhée, Olivier Véran s’est dit « sensible à un allongement du délai légal » mais estime qu’il s’agit d’un sujet « trop important pour être traité dans l’urgence ». 

Précisons par ailleurs que le recours à l’IVG médicamenteuse a quant à lui été allongé de 7 à 9 semaines d’aménorrhées.

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