Il existe 2 méthodes pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse en France : médicamenteuse ou chirurgicale. LMDM fait le point.
En France, le délai légal pour avorter est fixé à la fin de la douzième semaine de grossesse. C’est-à-dire 14 semaines depuis le début des dernières règles. En fonction du terme, deux méthodes peuvent être envisagées. LMDM fait le point.
Cette méthode est réalisable jusqu'à la douzième semaine de grossesse. Elle se déroule au sein d’un établissement de santé, et consiste en une aspiration de l’œuf, précédée d’une dilatation du col de l’utérus. Cette technique a une efficacité à 99 %.
L’intervention dure une dizaine de minutes et se déroule dans un bloc opératoire sous anesthésie locale (seul le col est endormi) ou générale. C’est le médecin qui déterminera, avec vous, le mode d’anesthésie le mieux adapté à votre situation.
Avant la fin de la 7e semaine de grossesse (soit 9 semaines après le début des dernières règles), vous pouvez envisager une IVG médicamenteuse. En établissement de santé, ce délai peut être prolongé.
L’IVG médicamenteuse est efficace à 95 %. Dans 5 % des cas, une aspiration s’impose si l’expulsion n’a pu se réaliser complètement.
Puis, la patiente doit prendre 2 médicaments :
Cette méthode ne nécessite donc ni anesthésie ni intervention chirurgicale. En revanche, il faut l’accompagner d’un traitement analgésique correct pour éviter les douleurs trop intenses. Des saignements peuvent parfois se produire très vite après la prise du second médicaments. Il est également fortement recommandé de se faire accompagner par un proche.
Depuis 2001, le nombre d’IVG varie entre 215.000 et 230.000 par an en France. À ce jour, on estime qu’1 femme sur 3 y aura recours au cours de sa vie. L'IVG reste droit fondamental pour toutes les femmes.
Quelle que soit la méthode choisie, sachez que depuis avril 2016, l’IVG est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Aussi, si vous ressentez des difficultés avant, pendant ou après votre IVG, n'hésitez pas à demander à votre médecin un entretien psycho-social, ou bien à prendre rendez-vous avec un psychologue.
Sachez également que le gouvernement a mis en place le site IVG, c'est mon droit, afin de lutter contre la désinformation à ce sujet.