L’endométriose touche à peu près 10% des femmes. Cette pathologie, à l’origine de nombreuses douleurs et difficultés lors du cycle menstruel, peut aussi entrainer des difficultés à procréer.
Beaucoup de femmes découvrent quelles sont atteintes d’endométriose, une maladie qui se manifeste par la présence d’endomètre en dehors de la cavité utérine, au moment de concevoir un enfant. En effet, c’est souvent lorsqu’elles rencontrent des difficultés à enfanter que l’endométriose est diagnostiquée.
Selon l’association française de lutte contre l’endométriose, 30 à 40% des femmes souffrant de cette maladie doivent faire face à un problème d’infertilité. C’est la première cause de recours à des fécondation in vitro (FIV) ou des assistances médicales à procréation (AMP), comme nous le confirme le professeur Daraï, chef de service de gynécologie obstétrique et de médecine de la reproduction humaine à l’hôpital Tenon, à Paris :
« L’endométriose est la première cause d’infertilité actuellement en France, et la première cause du recours à l’AMP. Ces 2 signes qui sont la dysménorrhée (NDLR : les douleurs à l’abdomen durant les règles) et l’infertilité, d’emblée, doivent faire évoquer auprès des jeunes femmes, la possibilité d’une endométriose. »
Que la maladie soit très symptomatique ou qu’elle ne le soit pratiquement pas, n’a pas forcément de conséquences sur la fertilité. Certaines femmes qui présentent une endométriose lourde et très douloureuse n’auront pas forcément de difficultés à faire un enfant, tandis que d’autres découvriront une endométriose asymptomatique en cherchant à comprendre pourquoi elles ne parviennent pas à procréer.
L’endométriose peut affecter la fertilité à travers diverses perturbations :
Par ailleurs, l’endométriose peut aussi être à l’origine de douleurs lors des rapports sexuel et influer ainsi la capacité de certaines femmes à procréer.