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Cette commune produit ses propres légumes bio pour ses 3 cantines scolaires

À Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, les enfants mangent tous les midis des légumes biologiques, produits par la ferme communale.

Entre Cannes et Grasse, la commune de Mouans-Sartoux, 9700 habitants, n’a pas attendu la loi de 2019 qui impose aux cantines scolaires une part de bio dans les assiettes pour s’y mettre.

En 2005, la mairie achète 6 hectares de terrain, destinés à la production de légumes et fruits biologiques, qui débute 5 ans plus tard.  L’objectif ? Fournir les cantines scolaires de la commune. Depuis 2012, la ville produit 96% des légumes mangés par les enfants tous les midis, et les repas sont 100% bio.

Lutte contre le gaspillage alimentaire

Mais la commune ne s’arrête pas là. La demande de transition écologique y est forte, et la politique de la ville s’emploie aussi à lutter contre le gaspillage alimentaire, notamment dans les cantines.

Léa Sturton est coordinatrice de la Maison d'Éducation à l'Alimentation Durable à Mouans-Sartoux. Elle nous explique :

« Nous menons une vraie réflexion sur le gaspillage alimentaire. Il y a des actions auprès des enfants, qui peuvent choisir à la cantine, la taille des portions : petite ou grosse. Il y a aussi un accompagnement pédagogique sur le sujet. Après chaque repas, on pèse les restes. Cela nous permet de faire un vrai diagnostic, et d’ajuster aux mieux, en fonction des besoins réels. »

Le domaine agricole : un support éducatif

L’exploitation, qui emploie 3 maraîchers agents communaux, est aussi un support pédagogique et éducatif pour les enfants. Léa Sturton raconte :

« Ce domaine, c’est un super support pédagogique pour les enfants. Ils connaissent l’endroit. On y organise des sorties scolaires. Les enfants découvrent où et comment poussent les légumes qu’ils mangent. »

 

Des bénéfices au-delà de l’école

Cette éducation que reçoivent les enfants aux problématiques écologiques a des répercussions bénéfiques, bien au-delà du cercle scolaire. Léa Sturton explique :

« Les pratiques mises en place à l’école remontent dans les familles, via les enfants. Les enfants portent cette parole qu’ils ont appris à l’école, sur l’importance de bien se nourrir, consommer local, mais aussi sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. »

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